Doux Amer

“Mercredi matin, au lit. Aucune envie de partir. Pour affronter la journée, les corps s’entremêlent dans des formes volumineuses. En espérant que le monde réel ne nous rattrape pas. Mais les minutes passent et le nœud autour du buste devient un peu trop serré, les draps entravent le mouvement, le petit déjeuner qui nous attend sur la table commence à s’animer. L’injonction sociale nous isole et nous fait délirer. Quand la fuite dissociative s’arrête, il est 13 heures et nous n’avons pas bougé”.

Julie Chauland présente son premier recueil qui aborde son obsession du confort, de la santé mentale et de l’ironie.

«Wednesday morning, in bed. No desire to leave. In order to face the day, the bodies are intertwined in voluminous shapes. Hopefully, the real world won’t catch up with us. But the minutes pass and the knot around the bust gets a little too tight, the sheets obstruct the movement, the breakfast that awaits us on the table begins to come to life. The welfare injunction isolates us and makes us delirious. When the dissociative flight stops, it’s 1 pm and we haven’t moved.»

Julie Chauland presents her first collection tackling her obssession with comfort, mental health and bitter irony.

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© Olivia Schenker

© Adriano Parata